Il peut être utile de savoir comment reconnaître le sexe des carpes koi, que ce soit pour planifier leur reproduction, ou bien par simple curiosité, ou encore parce que vous leur attribuez à chacune un nom que vous souhaitez conforme à leur genre.
Le sexage des koi est plus facile lorsque les carpes sont matures, vers l’âge de 2 ans, et qu’elles atteignent 30 cm ou plus. Mais pour un œil exercé, c’est quand même possible de déterminer leur genre plus tôt.
Observer les nageoires et la forme globale
La première des façons de différencier mâles et femelles est d’observer la forme et la couleur des nageoires pectorales. Un mâle possède des nageoires plus petites et plus effilées, généralement opaques et bien colorées. Tandis que chez la femelle koi, les nageoires sont larges, de forme arrondie, et plus ou moins transparentes.
La deuxième façon de distinguer le sexe des Koi est de comparer la forme du corps. Mais c’est plus difficile à observer chez les jeune koi. Le corps du mâle est relativement long et mince, tandis que chez la femelle, le corps est plus galbé, sans doute pour mieux accueillir les œufs. Cela donne à la femelle une silhouette assez semblable à celle d’un dirigeable.
Ce critère sert d’ailleurs assez souvent à reconnaître les koi « haut de gamme » dans les concours. Il est vrai que le corps plus large des femelles permet de mieux apercevoir les motifs et les couleurs. C’est sans doute la raison pour laquelle les plus beaux spécimen koi photographiés dans les catalogues des éleveurs sont majoritairement des femelles.
Origine du dimorphisme sexuel
Même si cela n’est pas particulièrement utile pour déterminer leur genre, il est interessant de noter que les koi mâles ont tendance à croître moins vite que les Koi femelles. Ceci est dû aux méthodes de reproduction utilisées par les éleveurs japonais depuis des siècles. Pour accroître la diversité génétique, chaque femelle reproductrice était présentée à plusieurs mâles reproducteurs en même temps. Et pour que la femelle ne souffre pas trop des assauts des mâles compétiteurs, on choisissait de préférence les plus grosses femelles auxquelles on associait de petits mâles. Génération après génération, la conséquence involontaire de cette sélection des petits mâles à croissance lente associés à de plus grandes femelles a finit par faire de ces profils un caractère sexuel secondaire et permanent de l’espèce.